Les bonnes nouvelles sont trop rares pour ne pas être soulignées. Comme le raconte Le Point, la mortalité infantile est en baisse sensible à travers le monde, et notamment en Afrique, même si elle y demeure encore trop importante. Au début des années 60, un enfant sur quatre mourait avant l’âge de 5 ans sur le continent. Ramené à 1 sur 10 aujourd’hui, ce taux est comparable à celui qui avait cours en Europe dans les années 50. Mais l’effort mené par la communauté internationale pour améliorer la santé des enfants doit être maintenu. Car, comme le pointe un article de Géo, le réchauffement climatique menace en priorité les personnes âgées, et les enfants en bas âge.
Dans notre revue de presse bimensuelle, on trouvera aussi matière à espérer avec des engagements renouvelés, lors de la récente conférence de Nairobi sur les populations, à éradiquer les mutilations sexuelles. Ou encore celui de la Banque européenne d’investissement de financer exclusivement des projets respectant l’accord de Paris sur le climat.
Bonne lecture !
Thomas Hofnung
Rédacteur en chef d’iD4D
Le taux de mortalité infantile n’a jamais été aussi bas, selon l’organisation Our World in Data. Un pas en avant énorme rendu possible par les campagnes de vaccination et l’amélioration de l’accès aux antibiotiques.
« Contre la mortalité infantile, l’Afrique en progrès » , Le Point, 18 novembre 2019
Explosion des maladies infectieuses et cardiovasculaires, de la malnutrition… Le dernier rapport de The Lancet décrit les effets du réchauffement climatique sur la santé infantile : un avenir sombre pour les enfants de demain.
« Comment le réchauffement climatique agit sur la santé des enfants » , Géo, 15 novembre 2019
800 filles et femmes meurent encore chaque jour durant leur grossesse ou leur accouchement. Retour sur la conférence de Nairobi organisée par le Fonds des Nations unies pour la population, premier événement de cette ampleur depuis 1994 sur le sujet.
« Conférence de Nairobi : l’accès à la contraception progresse dans le monde » , Le Monde Afrique, 16 novembre 2019
Au Sommet de Nairobi, le président kenyan s’est fixé comme objectif d’éradiquer les mutilations génitales féminines d’ici à 2022. Tandis que les États-Unis tentent de justifier leur absence.
« Le Kenya, pays hôte du Sommet international sur la population, s’engage à éradiquer l’excision d’ici 2022 » , France info, 15 novembre 2019
À partir de 2021, la Banque européenne d’investissement (BEI) ne financera plus les énergies fossiles. Une grande victoire pour l’environnement, un « pas de géant » selon Werner Hoyer, président de la BEI.
« La BEI va boycotter les énergies fossiles » , Euractiv, 15 novembre 2019