En Afrique francophone, la fourniture de services financiers aux populations non bancarisées n’est plus l’apanage des coopératives d’épargne et de crédit. Affichant parfois des signes de faiblesse (en matière de gouvernance, de sous-capitalisation, de positionnement, d’investissement technologique, etc.), elles ont laissé une partie de la clientèle à de nouveaux acteurs (sociétés anonymes, opérateurs de téléphonie mobile, etc.). Dans ce nouveau contexte, les régulateurs ont dû faire évoluer les textes réglementaires mais également leurs pratiques de supervision.